Ecrire son roman : Rêve impossible, ou métier de demain ?
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Ecrire son roman :
Rêve impossible, ou métier de demain ?
Avez-vous envie d’écrire votre livre ? Presque 10% de la population pense écrire son premier livre un jour. Rien qu’en France, ça représente plus de 6 millions de personnes. Pourquoi est-ce qu’ils ne le font pas ? Parce que beaucoup pensent qu'on ne peut pas apprendre à écrire un livre. Il y en a encore plus qui pensent qu'on ne peut pas en vivre.Ils ont tous tort.
Mais voilà, des siècles de monstre sacrés de la littérature ont fait croire que l’écriture est un art unique, réservé aux descendants directs de l’énergie divine, aux seuls élus qui sont nés avec cette qualité si rare : le talent.
Le talent n’existe pas.
Edison disait : « le génie, c’est 1% d’inspiration et 99% de transpiration ». Tout le monde peut mettre sur la page 99% de transpiration. Ça demande juste un peu de volonté et de temps. Ça demande juste d’avoir envie d’apprendre.
Faut-il être doué pour ces choses ? Non. Dans la vie, lorsqu'on naît, on n'est doué pour rien. On apprend. On avance. Des fois, on rate, et on en apprend d'autant plus. Des fois, on réussit.
Certaines personnes écrivent pour une forme de catharsis, pour exprimer leur douleur et faire leur deuil. C’est très efficace. Dans ce cas, le livre est une œuvre que l'on peut qualifier d'artistique. Il a déjà rempli son rôle une fois écrit. Il peut avoir en général un petit succès, mais très souvent restreint au cercle familial et amical de l'auteur.
D'autres écrivent pour aider ceux qui ont vécu les mêmes difficultés, les mêmes combats, pour donner une lueur d'espoir. On n'a jamais assez de soutien lorsqu'on vit une épreuve. Toutefois, ça demande un peu de technique pour rendre l’ouvrage accessibles au plus grand nombre.
Il faut apprendre à écrire pour son lectorat. Il faut apprendre à trouver son lectorat. Pour que le livre touche les personnes qu'il est conçu pour aider.
Mais le modèle actuel n'est pas conçu pour que les auteurs gagnent leurs vies. Il était conçu initialement pour les éditeurs, et les libraires. Aujourd'hui, même ces derniers sont en grande difficulté pour la plupart.
Il y a de moins en moins de gens qui lisent. Il y a un peu moins d'un français sur deux qui achète un livre par an. En général, pour l'offrir à mamie ou maman le jour de noël.
Du coup, même les éditeurs et même les libraires peinent à gagner leur vie. Dans un marché qui stagne, voire qui régresse, c'est normal, et c'est mécanique. Les grosses maisons d'éditions tirent leur épingle du jeu avec de grosses dépenses publicitaires sur leurs auteurs phares, à noël (toujours), et les plus malines d'entre elles équilibrent leurs comptes avec des placements autres. Mais ce sont des stratégies de survie, pas de croissance.
Mais voilà, des siècles de monstre sacrés de la littérature ont fait croire que l’écriture est un art unique, réservé aux descendants directs de l’énergie divine, aux seuls élus qui sont nés avec cette qualité si rare : le talent.
Le talent n’existe pas.
Edison disait : « le génie, c’est 1% d’inspiration et 99% de transpiration ». Tout le monde peut mettre sur la page 99% de transpiration. Ça demande juste un peu de volonté et de temps. Ça demande juste d’avoir envie d’apprendre.
Faut-il être doué pour ces choses ? Non. Dans la vie, lorsqu'on naît, on n'est doué pour rien. On apprend. On avance. Des fois, on rate, et on en apprend d'autant plus. Des fois, on réussit.
Certaines personnes écrivent pour une forme de catharsis, pour exprimer leur douleur et faire leur deuil. C’est très efficace. Dans ce cas, le livre est une œuvre que l'on peut qualifier d'artistique. Il a déjà rempli son rôle une fois écrit. Il peut avoir en général un petit succès, mais très souvent restreint au cercle familial et amical de l'auteur.
D'autres écrivent pour aider ceux qui ont vécu les mêmes difficultés, les mêmes combats, pour donner une lueur d'espoir. On n'a jamais assez de soutien lorsqu'on vit une épreuve. Toutefois, ça demande un peu de technique pour rendre l’ouvrage accessibles au plus grand nombre.
Il faut apprendre à écrire pour son lectorat. Il faut apprendre à trouver son lectorat. Pour que le livre touche les personnes qu'il est conçu pour aider.
Mais le modèle actuel n'est pas conçu pour que les auteurs gagnent leurs vies. Il était conçu initialement pour les éditeurs, et les libraires. Aujourd'hui, même ces derniers sont en grande difficulté pour la plupart.
Il y a de moins en moins de gens qui lisent. Il y a un peu moins d'un français sur deux qui achète un livre par an. En général, pour l'offrir à mamie ou maman le jour de noël.
Du coup, même les éditeurs et même les libraires peinent à gagner leur vie. Dans un marché qui stagne, voire qui régresse, c'est normal, et c'est mécanique. Les grosses maisons d'éditions tirent leur épingle du jeu avec de grosses dépenses publicitaires sur leurs auteurs phares, à noël (toujours), et les plus malines d'entre elles équilibrent leurs comptes avec des placements autres. Mais ce sont des stratégies de survie, pas de croissance.