Cette fois, je ne pouvais plus reculer.
Le stress montait dans mon ventre.
J'avais déjà pris un pic d'adrénaline car j'étais partie en retard et la circulation sur la route était dense.
Le stress montait dans mon ventre.
J'avais déjà pris un pic d'adrénaline car j'étais partie en retard et la circulation sur la route était dense.
Cette fois, je ne pouvais plus reculer.
Le stress montait dans mon ventre.
J'avais déjà pris un pic d'adrénaline car j'étais partie en retard et la circulation sur la route était dense.
Heureusement que j'avais préparé mes affaires la veille !
En plus, il faisait chaud en ce beau jour de printemps 2018.
Et j'avais dû courir, les bras chargés avec l'ordi, les papiers et tout vers ma salle de conférence au 1er étage.
Pour ne rien arranger, il y avait un graaaaaand escalier avec plein de marches pour y aller : Pfffff !
Y'a des jours où on aimerait mieux se casser une jambe, pas vrai ?
Quand j'étais passée devant ma salle rapidement pour voir, pas mal de personnes attendaient déjà dans le couloir.
Et là maintenant, seule assise à l'abri des regards (dans les toilettes... :-/), j'étais déstabilisée à l'idée de faire ma conférence dans 15 min.
Tic tac…
Même si mon passé de formatrice m'avait habituée à l'exercice de parler devant un public, je retrouvais soudain l'appréhension de mes débuts.
Tous ces acquis me semblaient bien loin !
Mon ventre me le rappelait et se tordait dans tous les sens...
Soudain, une chanson se mit à raisonner dans ma tête :
"Il faut que tu Reeeespireees... Ça, c'est rien de le dire...Tu vas pas mourir de rire..."
Nan pas ça ! Pas Mickey 3 D !
Tiens ? Un message direct de mon inconscient qui me parle souvent en chanson.
Oui ! Il faut vraiment que je respire et que je me calme.
J'entends alors une petite voix résonner dans ma tête : "Et si tu en profitais pour faire des mudras ?
Après tout, ta conférence est bien sur ça, non ?"
"Les mudras : Gestes millénaires de bien-être au quotidien"
Dans le couloir, un brouhaha monte de la foule.
Bon alors... Un petit enchainement de mudras, histoire de reprendre la main.
Euuuuh.... Allez !
Je ferme les yeux et place mes pouces et index en boucles de chaque côté, les autres doigts tendus, le tout posé sur mes cuisses, face au sol.
C'est le mudra pour la respiration abdominale.
Inspiration...
Expiration...
Pendant 3 min, je sens que je me pose, mon cœur se calme.
Le stress montait dans mon ventre.
J'avais déjà pris un pic d'adrénaline car j'étais partie en retard et la circulation sur la route était dense.
Heureusement que j'avais préparé mes affaires la veille !
En plus, il faisait chaud en ce beau jour de printemps 2018.
Et j'avais dû courir, les bras chargés avec l'ordi, les papiers et tout vers ma salle de conférence au 1er étage.
Pour ne rien arranger, il y avait un graaaaaand escalier avec plein de marches pour y aller : Pfffff !
Y'a des jours où on aimerait mieux se casser une jambe, pas vrai ?
Quand j'étais passée devant ma salle rapidement pour voir, pas mal de personnes attendaient déjà dans le couloir.
Et là maintenant, seule assise à l'abri des regards (dans les toilettes... :-/), j'étais déstabilisée à l'idée de faire ma conférence dans 15 min.
Tic tac…
Même si mon passé de formatrice m'avait habituée à l'exercice de parler devant un public, je retrouvais soudain l'appréhension de mes débuts.
Tous ces acquis me semblaient bien loin !
Mon ventre me le rappelait et se tordait dans tous les sens...
Soudain, une chanson se mit à raisonner dans ma tête :
"Il faut que tu Reeeespireees... Ça, c'est rien de le dire...Tu vas pas mourir de rire..."
Nan pas ça ! Pas Mickey 3 D !
Tiens ? Un message direct de mon inconscient qui me parle souvent en chanson.
Oui ! Il faut vraiment que je respire et que je me calme.
J'entends alors une petite voix résonner dans ma tête : "Et si tu en profitais pour faire des mudras ?
Après tout, ta conférence est bien sur ça, non ?"
"Les mudras : Gestes millénaires de bien-être au quotidien"
Dans le couloir, un brouhaha monte de la foule.
Bon alors... Un petit enchainement de mudras, histoire de reprendre la main.
Euuuuh.... Allez !
Je ferme les yeux et place mes pouces et index en boucles de chaque côté, les autres doigts tendus, le tout posé sur mes cuisses, face au sol.
C'est le mudra pour la respiration abdominale.
Inspiration...
Expiration...
Pendant 3 min, je sens que je me pose, mon cœur se calme.
Je rouvre les yeux et fixe la porte des toilettes sans la regarder vraiment, le temps qu'un autre mudra m'inspire.
Oui celui pour la concentration, il est parfait celui-là, 3 min encore.
L'index comme un petit escargot au creux du pouce, le reste des doigts tendus dos à dos et posés sur la poitrine...
Inspiration...
Expiration...
Mon ventre se détend de plus en plus.
Mes idées se rassemblent en un point et
mon esprit arrête peu à peu de s'éparpiller.
Le focus is back !
Mon souffle trouve son rythme,
faisant la nique au stress.
Je sens que je suis en train de gagner la partie.
Un autre ?
Le mudra de l'éloquence : il ressemble à la posture préférée des Politiques que les orateurs aguerris nomment "la pyramide" (car le problème des orateurs est de savoir quoi faire de leurs mains sans avoir l'air "tarte", quand ils parlent)
A la différence près, qu'entre la pyramide simple et ce mudra, la respiration est particulière.
Ce mudra puissant va m'être bien utile !
Les deux mains face à face avec les extrémités des doigts toutes en contact.
Je tiens la posture 3 min environ, là encore.
Un autre : le mudra pour la patience. Car l'impatience donne une parole saccadée, stressante.
Les majeurs en contact avec les pouces, les autres doigts tendus vers le ciel, les mains de chaque côté de la tête comme deux marionnettes...
Je sens que quelque chose change subtilement dans mon corps, dans ma tête. Quelque chose de positif, serein et fort s'installe.
Voilà. Il est l'heure !
Tel un gladiateur face à l'arène, je décide enfin de sortir de ma cachette.
Je file vers la salle, qui déverse soudain tel un barrage qui se rompt, son lot de spectateurs rassasiés par la précédente conférence.
En silence, j'installe mon matériel tout en saluant les personnes qui croisent mon regard.
Mon corps et mon esprit sont prêts. Le public continue d'arriver.
Je souris et fais le mudra pour prévenir le stress, histoire de rester dans ma bulle de confort.
Quelques spectateurs intrigués m'observent en murmurant.
Puis la conférence commence.
Entre autres informations, j'explique au public que les mudras ne servent pas qu'à méditer.
Non, ils ne sont pas que des ornements de la position du lotus.
Mais un art à part entière. Un art millénaire venant de l'ancienne Egypte !
En plus d'apporter du bien-être, je précise qu'ils sont des gestes de pouvoir et de développement personnel remarquables.
Je me sens extrêmement présente. Je jubile de l'intérieur. Mon débit de parole est calme, vibrant, ma voix assurée.
Qu'est-ce que je me sens bien malgré l'adrénaline !
A l'aise, je plaisante même avec le public et virevolte avec les diapositives.
Je n'oublie rien : concentrée et affûtée comme un rasoir !
J'arrive au bout de mon intervention : génial !
Le public a été attentif et enthousiaste durant toute la conférence. Après une démonstration et un moment de pratique collective, il est conquis.
Et Moi ? Je suis sur un nuage !
Merci Yogi Bhajan pour ce savoir inestimable.
Même millénaires, ces gestes n'en sont pas moins précieux et redoutables dans notre monde moderne.
Oui celui pour la concentration, il est parfait celui-là, 3 min encore.
L'index comme un petit escargot au creux du pouce, le reste des doigts tendus dos à dos et posés sur la poitrine...
Inspiration...
Expiration...
Mon ventre se détend de plus en plus.
Mes idées se rassemblent en un point et
mon esprit arrête peu à peu de s'éparpiller.
Le focus is back !
Mon souffle trouve son rythme,
faisant la nique au stress.
Je sens que je suis en train de gagner la partie.
Un autre ?
Le mudra de l'éloquence : il ressemble à la posture préférée des Politiques que les orateurs aguerris nomment "la pyramide" (car le problème des orateurs est de savoir quoi faire de leurs mains sans avoir l'air "tarte", quand ils parlent)
A la différence près, qu'entre la pyramide simple et ce mudra, la respiration est particulière.
Ce mudra puissant va m'être bien utile !
Les deux mains face à face avec les extrémités des doigts toutes en contact.
Je tiens la posture 3 min environ, là encore.
Un autre : le mudra pour la patience. Car l'impatience donne une parole saccadée, stressante.
Les majeurs en contact avec les pouces, les autres doigts tendus vers le ciel, les mains de chaque côté de la tête comme deux marionnettes...
Je sens que quelque chose change subtilement dans mon corps, dans ma tête. Quelque chose de positif, serein et fort s'installe.
Voilà. Il est l'heure !
Tel un gladiateur face à l'arène, je décide enfin de sortir de ma cachette.
Je file vers la salle, qui déverse soudain tel un barrage qui se rompt, son lot de spectateurs rassasiés par la précédente conférence.
En silence, j'installe mon matériel tout en saluant les personnes qui croisent mon regard.
Mon corps et mon esprit sont prêts. Le public continue d'arriver.
Je souris et fais le mudra pour prévenir le stress, histoire de rester dans ma bulle de confort.
Quelques spectateurs intrigués m'observent en murmurant.
Puis la conférence commence.
Entre autres informations, j'explique au public que les mudras ne servent pas qu'à méditer.
Non, ils ne sont pas que des ornements de la position du lotus.
Mais un art à part entière. Un art millénaire venant de l'ancienne Egypte !
En plus d'apporter du bien-être, je précise qu'ils sont des gestes de pouvoir et de développement personnel remarquables.
Je me sens extrêmement présente. Je jubile de l'intérieur. Mon débit de parole est calme, vibrant, ma voix assurée.
Qu'est-ce que je me sens bien malgré l'adrénaline !
A l'aise, je plaisante même avec le public et virevolte avec les diapositives.
Je n'oublie rien : concentrée et affûtée comme un rasoir !
J'arrive au bout de mon intervention : génial !
Le public a été attentif et enthousiaste durant toute la conférence. Après une démonstration et un moment de pratique collective, il est conquis.
Et Moi ? Je suis sur un nuage !
Merci Yogi Bhajan pour ce savoir inestimable.
Même millénaires, ces gestes n'en sont pas moins précieux et redoutables dans notre monde moderne.
CET ARTICLE EST UN EXTRAIT DE :
PASSION d'APPRENDRE Magazine