Qu’est-ce que la parentalité positive ?
C’est répondre aux besoins de l’enfant ET du parent.
C’est répondre aux besoins de l’enfant ET du parent.
Ni mode, ni méthode, la parentalité positive est un profond changement de regard, vis-à-vis des enfants et du positionnement des adultes. Elle s’intéresse aux causes d’une attitude plutôt qu’aux seuls effets. Les comportements désagréables, dérangeants d’un enfant ont toujours des raisons : c’est le symptôme, la face visible de l’iceberg. Identifier quels besoins se cachent derrière ces comportements excessifs et y répondre, permet de sortir du rapport de force, des punitions et des cris.
Elle permet à l’enfant de s’épanouir dans un cadre sécure car adapté à ses besoins et à ses capacités.
Un enfant n’est pas un adulte en miniature !
L’idée est d’apprendre à penser en termes d’attachement, de besoins, de maturation du cerveau, et d’étapes de développement. Un enfant dont les besoins sont remplis et qui va bien, n’a aucune raison de mal se comporter, d’avoir des réactions inappropriées ou violentes.
En développant l’écoute empathique et bienveillante, l’expression des émotions et la gestion du stress, l’adulte permet l’épanouissement d’un enfant, d’un jeune et le développement de sa propre estime. Il se sent compris et considéré.
La qualité du lien d’attachement, une ambiance aimante et affectueuse donnent de la sécurité à l’être.
Quelqu’un qui se sent en sécurité a confiance.
Le lien de confiance permet de grandir, d’évoluer, de s’autonomiser et donne aussi confiance en soi et en la vie.
Elle permet à l’enfant de s’épanouir dans un cadre sécure car adapté à ses besoins et à ses capacités.
Un enfant n’est pas un adulte en miniature !
L’idée est d’apprendre à penser en termes d’attachement, de besoins, de maturation du cerveau, et d’étapes de développement. Un enfant dont les besoins sont remplis et qui va bien, n’a aucune raison de mal se comporter, d’avoir des réactions inappropriées ou violentes.
En développant l’écoute empathique et bienveillante, l’expression des émotions et la gestion du stress, l’adulte permet l’épanouissement d’un enfant, d’un jeune et le développement de sa propre estime. Il se sent compris et considéré.
La qualité du lien d’attachement, une ambiance aimante et affectueuse donnent de la sécurité à l’être.
Quelqu’un qui se sent en sécurité a confiance.
Le lien de confiance permet de grandir, d’évoluer, de s’autonomiser et donne aussi confiance en soi et en la vie.
En quoi elle aide à l’apprentissage des enfants ?
Les neurosciences nous montrent aujourd’hui combien l’environnement dans lequel évolue et grandit un individu impacte sa construction.
Le stress, la violence, le manque d’amour et d’interactions sont extrêmement nocifs pour le développement de notre cerveau.
Cela impacte directement le développement des neurones, donc les capacités cognitives et par conséquent les apprentissages.
Un enfant qui se sent compris et respecté est épanoui.
Il est disponible pour apprendre, découvrir, se concentrer…
et peut développer ses pleins potentiels.
Un environnement dans lequel on répond aux besoins d’un enfant et où l’on écoute ses émotions favorise les apprentissages.
Nous avons souvent l’idée que l’on apprend bien, en étant correctement assis à un bureau, dans le calme et tout de suite après l’école, pour être débarrassé du travail … et ça ne marche pas toujours, parce que plusieurs besoins ne sont pas satisfaits :
Le besoin de bouger : une journée de classe est longue, beaucoup assis. Le besoin de jouer et de contact : retrouver son parent et exprimer les émotions qui n’ont pu être dîtes pendant la journée, Le besoin de pouvoir personnel et de responsabilité : pouvoir choisir comment je vais travailler, quand, avec qui et où (cf L’Arbre des Choix du carnet d’activité) etc.
Nous citons tous les besoins fondamentaux dans le carnet.
La parentalité positive, en permettant de faire des choix, en faisant participer et réfléchir l’enfant et en lui enseignant à exprimer ses émotions, permet de faire maturer son Cortex Préfrontal.
LE CPF est impliqué dans le raisonnement, le langage et la mémoire de travail qui sont essentiels pour apprendre.
Comment éviter les pièges nous éloignant de cette parentalité positive quand on est parent ?
Parfois, on veut tellement bien faire pour répondre à la demande de son enfant qu’on en oublie nos propres besoins, alors le stress monte… On s'agace face à l’enfant, on perd patience, on crie,
on n’arrive plus à réfléchir. On peut se sentir impuissant.e, démuni.e, découragé.e et se dire que nous sommes de mauvais parents
ou en vouloir à l’enfant.
S’occuper de ses besoins et de son stress de parent est donc primordial.
Nous voulons souvent être des parents parfaits, cela nous met
en grande pression car, bien sûr, c’est impossible et même pas souhaitable. Faire des erreurs, les reconnaitre et les réparer donne la permission à l’enfant d’en faire lui aussi. Il se sent alors compétent et responsable. Le parent est le modèle.
L’autre piège est le laxisme : Dire « oui » à tout !
Tout laisser faire à l’enfant = ne rien faire pour l’enfant !
Ce qui est vraiment dommageable pour lui, il est alors en insécurité, sans cadre protecteur qui le guide.
Dire « OUI » à l’émotion et pas à tous les comportements est nécessaire pour que l’enfant se sente en sécurité.
Par exemple : rager, tempêter quand on est colère est OK mais être violent, taper, casser… ne l’est pas.
L’enfant a besoin d’apprendre comment faire autrement. Le rôle du parent est de l’aider à traverser les tempêtes émotionnelles en étant calme à ses côtés, à l’écoute… Il lui enseigne comment exprimer ses émotions. Il lui permet de parler de ses peurs et l’aide à chercher comment les affronter.
Les neurosciences nous montrent aujourd’hui combien l’environnement dans lequel évolue et grandit un individu impacte sa construction.
Le stress, la violence, le manque d’amour et d’interactions sont extrêmement nocifs pour le développement de notre cerveau.
Cela impacte directement le développement des neurones, donc les capacités cognitives et par conséquent les apprentissages.
Un enfant qui se sent compris et respecté est épanoui.
Il est disponible pour apprendre, découvrir, se concentrer…
et peut développer ses pleins potentiels.
Un environnement dans lequel on répond aux besoins d’un enfant et où l’on écoute ses émotions favorise les apprentissages.
Nous avons souvent l’idée que l’on apprend bien, en étant correctement assis à un bureau, dans le calme et tout de suite après l’école, pour être débarrassé du travail … et ça ne marche pas toujours, parce que plusieurs besoins ne sont pas satisfaits :
Le besoin de bouger : une journée de classe est longue, beaucoup assis. Le besoin de jouer et de contact : retrouver son parent et exprimer les émotions qui n’ont pu être dîtes pendant la journée, Le besoin de pouvoir personnel et de responsabilité : pouvoir choisir comment je vais travailler, quand, avec qui et où (cf L’Arbre des Choix du carnet d’activité) etc.
Nous citons tous les besoins fondamentaux dans le carnet.
La parentalité positive, en permettant de faire des choix, en faisant participer et réfléchir l’enfant et en lui enseignant à exprimer ses émotions, permet de faire maturer son Cortex Préfrontal.
LE CPF est impliqué dans le raisonnement, le langage et la mémoire de travail qui sont essentiels pour apprendre.
Comment éviter les pièges nous éloignant de cette parentalité positive quand on est parent ?
Parfois, on veut tellement bien faire pour répondre à la demande de son enfant qu’on en oublie nos propres besoins, alors le stress monte… On s'agace face à l’enfant, on perd patience, on crie,
on n’arrive plus à réfléchir. On peut se sentir impuissant.e, démuni.e, découragé.e et se dire que nous sommes de mauvais parents
ou en vouloir à l’enfant.
S’occuper de ses besoins et de son stress de parent est donc primordial.
Nous voulons souvent être des parents parfaits, cela nous met
en grande pression car, bien sûr, c’est impossible et même pas souhaitable. Faire des erreurs, les reconnaitre et les réparer donne la permission à l’enfant d’en faire lui aussi. Il se sent alors compétent et responsable. Le parent est le modèle.
L’autre piège est le laxisme : Dire « oui » à tout !
Tout laisser faire à l’enfant = ne rien faire pour l’enfant !
Ce qui est vraiment dommageable pour lui, il est alors en insécurité, sans cadre protecteur qui le guide.
Dire « OUI » à l’émotion et pas à tous les comportements est nécessaire pour que l’enfant se sente en sécurité.
Par exemple : rager, tempêter quand on est colère est OK mais être violent, taper, casser… ne l’est pas.
L’enfant a besoin d’apprendre comment faire autrement. Le rôle du parent est de l’aider à traverser les tempêtes émotionnelles en étant calme à ses côtés, à l’écoute… Il lui enseigne comment exprimer ses émotions. Il lui permet de parler de ses peurs et l’aide à chercher comment les affronter.
Avez-vous un dernier conseil à partager aux parents voulant adopter la parentalité positive ?
Nous, coach parentales, donnons de l’écoute, de l’information et des outils, plutôt que des conseils : C’est vraiment difficile d’être parent et personne ne nous apprend comment faire ! Quand un enfant est tendu ou inquiet, c’est à ce moment qu’il a les comportements les plus désagréables et peut se montrer exaspérant … C’est alors à ce moment-là qu’il a le plus besoin de compréhension, de réconfort et du lien d’attachement. La plupart du temps, il ne sait pas dire « je ne me sens pas bien, j’ai besoin de parler » ou « prends-moi dans tes bras, j’ai besoin de toi » À la place, il tape, il crie, il mord, il lance, il râle … « T’es méchant » = je suis en colère ! Quand nous nous sentons énervés, tendus… Nous pouvons crier à nous époumoner dans un coussin, boire un verre d’eau, regarder la nature et souffler, demander un câlin à quelqu’un. Quand nous sommes frustrés par le comportement de notre enfant ou ado, nous pouvons exprimer ce que nous ressentons en disant « je ». L’enfant va modéliser et voir que les adultes, eux aussi, ont des émotions… et que ça n’est pas mal ou dangereux. Pour apprendre à être parent, nous avons besoin des autres, de soutien et de ressources, tout au long de la vie. On peut rejoindre une communauté de parents, participer à des ateliers de parentalité, écouter des conférences, consulter un coach parental, travailler aussi sur notre propre histoire pour mieux se comprendre et comprendre l’autre. La parentalité positive, c’est un chemin de croissance que nous suivons avec nos enfants vers une meilleure connaissance de soi et de l’autre, vers plus d’amour et de joie au quotidien.
Nous, coach parentales, donnons de l’écoute, de l’information et des outils, plutôt que des conseils : C’est vraiment difficile d’être parent et personne ne nous apprend comment faire ! Quand un enfant est tendu ou inquiet, c’est à ce moment qu’il a les comportements les plus désagréables et peut se montrer exaspérant … C’est alors à ce moment-là qu’il a le plus besoin de compréhension, de réconfort et du lien d’attachement. La plupart du temps, il ne sait pas dire « je ne me sens pas bien, j’ai besoin de parler » ou « prends-moi dans tes bras, j’ai besoin de toi » À la place, il tape, il crie, il mord, il lance, il râle … « T’es méchant » = je suis en colère ! Quand nous nous sentons énervés, tendus… Nous pouvons crier à nous époumoner dans un coussin, boire un verre d’eau, regarder la nature et souffler, demander un câlin à quelqu’un. Quand nous sommes frustrés par le comportement de notre enfant ou ado, nous pouvons exprimer ce que nous ressentons en disant « je ». L’enfant va modéliser et voir que les adultes, eux aussi, ont des émotions… et que ça n’est pas mal ou dangereux. Pour apprendre à être parent, nous avons besoin des autres, de soutien et de ressources, tout au long de la vie. On peut rejoindre une communauté de parents, participer à des ateliers de parentalité, écouter des conférences, consulter un coach parental, travailler aussi sur notre propre histoire pour mieux se comprendre et comprendre l’autre. La parentalité positive, c’est un chemin de croissance que nous suivons avec nos enfants vers une meilleure connaissance de soi et de l’autre, vers plus d’amour et de joie au quotidien.
Céline CHESNEL-AMOKRANE,
Thérapeute psychocorporel, spécialisée en EFT à Toulouse
Coach parentale, conférencière, formée à l’approche empathique de l’enfant. Passionnée par la relation, nos émotions et par ce que nous avons en commun en tant qu’être humain.
Mes 2 enfants m’ont guidée sur ce chemin, j’ai eu soif de comprendre, d’apprendre et de partager. J’en ai fait mon métier !
Thérapeute psychocorporel, spécialisée en EFT à Toulouse
Coach parentale, conférencière, formée à l’approche empathique de l’enfant. Passionnée par la relation, nos émotions et par ce que nous avons en commun en tant qu’être humain.
Mes 2 enfants m’ont guidée sur ce chemin, j’ai eu soif de comprendre, d’apprendre et de partager. J’en ai fait mon métier !
CET ARTICLE EST UN EXTRAIT DE :
PASSION d'APPRENDRE Magazine