Peux-tu présenter ton approche ?
J’ai nommé mon approche « la spéléologie intérieure ».
Cette métaphore m’est venue un jour, car je me suis rendue compte à quel point notre intériorité était comme une grotte, dans laquelle la plupart du temps on a du mal à aller se promener.
J’ai nommé mon approche « la spéléologie intérieure ».
Cette métaphore m’est venue un jour, car je me suis rendue compte à quel point notre intériorité était comme une grotte, dans laquelle la plupart du temps on a du mal à aller se promener.
Il y fait sombre parfois, on a l’impression qu’il y a des aspérités et des dangers. On ne comprend pas tout le temps ce qui s’y passe et on a peur de ce qui s’y cache.
On craint de se faire mal et on navigue à tâtons dans l’obscurité. Le terrain n’est pas toujours stable, parfois on trébuche, on doit faire des choix sur le parcours…
C’est pour ça que, la plupart du temps, on évite d’aller se promener dans cette grotte et qu’on reste à la surface. On a l’impression de se sentir plus en sécurité à l’air libre, plus à l’aise.
Pourtant, toute la sécurité dont on dispose à l’extérieur, on la construit d’abord en découvrant ce qui se passe à l’intérieur, dans notre profondeur.
Car quand on veut la découvrir, cette grotte nous réserve des surprises incroyables. Quand on prend le temps de regarder au bon endroit, on y découvre de vrais trésors !
Mais pour cela, c’est nécessaire d’être accompagné par quelqu’un qui vous guide…
La spéléologie intérieure, c’est comprendre ce qui se passe en nous.
C’est découvrir nos besoins et nos valeurs. C’est savoir ce qui donne du sens à nos vies. Et bien sûr, c’est découvrir l’ensemble de nos talents : nos soft skills, qui participent à notre unicité !
On craint de se faire mal et on navigue à tâtons dans l’obscurité. Le terrain n’est pas toujours stable, parfois on trébuche, on doit faire des choix sur le parcours…
C’est pour ça que, la plupart du temps, on évite d’aller se promener dans cette grotte et qu’on reste à la surface. On a l’impression de se sentir plus en sécurité à l’air libre, plus à l’aise.
Pourtant, toute la sécurité dont on dispose à l’extérieur, on la construit d’abord en découvrant ce qui se passe à l’intérieur, dans notre profondeur.
Car quand on veut la découvrir, cette grotte nous réserve des surprises incroyables. Quand on prend le temps de regarder au bon endroit, on y découvre de vrais trésors !
Mais pour cela, c’est nécessaire d’être accompagné par quelqu’un qui vous guide…
La spéléologie intérieure, c’est comprendre ce qui se passe en nous.
C’est découvrir nos besoins et nos valeurs. C’est savoir ce qui donne du sens à nos vies. Et bien sûr, c’est découvrir l’ensemble de nos talents : nos soft skills, qui participent à notre unicité !
Comment peut-on trouver sa boussole et suivre la direction qui nous correspond ?
Pour retrouver sa boussole, il est fondamental de descendre dans cette grotte, comme je l’expliquais. Puis, de franchir 4 grandes étapes.
1ère étape : réfléchir et poser sa vision, en s’autorisant à rêver. Qu’est-ce qu’on a envie de vivre à terme de façon très large : Que fait-on ? Avec qui ? Dans quel environnement ? Au service de quoi ? etc.
2e étape : augmenter son estime de soi et la confiance en soi. Comment s’autoriser à vivre quelque chose qui nous fait vibrer si on pense qu’on ne le mérite pas ou qu’on ne peut l’atteindre ? Pour donner vie à cette vision, on doit devenir son/sa meilleur.e ami.e en reprenant conscience de sa valeur !
3e étape : faire face aux peurs et ramollir nos croyances limitantes. Outre la prise de conscience, cette étape passe par l’expérimentation et la sortie de zone de confort. Elle oblige à se confronter, à s’appuyer sur nos ressources ou à en découvrir de nouvelles.
4e étape : trouver l’équilibre. Nous avons tous besoin de trouver ce juste équilibre : entre ce que l’on donne aux autres ou à soi, au temps que l’on consacre à nos différentes sphères de vie… Ça s’appelle l’homéostasie et c’est une des lois fondamentales du vivant.
En appui de cette démarche, il est nécessaire de faire évoluer ses schémas de pensée, de se munir des clés mentales qui permettent de faire grandir sa vision du monde, d’élargir le champ des possibles et d’intégrer de nouveaux mécanismes soutenant pour porter son projet.
Quels conseils peux-tu donner à nos lecteurs pour travailler leurs croyances limitantes ?
Pour faire changer une croyance, il faut d’abord qu’elle entre dans notre champ de conscience. Il est donc d’abord nécessaire d’identifier ces différentes croyances qui nous limitent.
Ensuite, on peut se demander par quelle croyance on voudrait la remplacer. Une croyance qui nous permettrait d’avancer.
Par exemple : au lieu de « Je suis timide et je ne serai jamais capable de parler en public », on peut écrire « Même si je suis timide, j’ai toutes les ressources en moi pour parler en public ».
À partir de cette nouvelle croyance, on peut alors aller identifier tout ce qu’on a observé ou vécu, qui la soutient. Dans cet exemple, ça peut être toutes les occasions informelles où on s’est exprimé devant des personnes, les retours positifs qu’elles nous ont faits, les talents naturels qui sont les nôtres et qui peuvent nous aider (l’humour, le sourire, la conviction, l’envie…)…
On peut également travailler en modélisation : s’inspirer de personnes qui ont elles-mêmes dépassé cette croyance. Et reproduire leur cheminement pour y parvenir…
Une croyance limitante, c’est comme un mur qui bouche un passage secret. À chacun de décider si c’est confortable pour lui de la faire tomber…
Pour retrouver sa boussole, il est fondamental de descendre dans cette grotte, comme je l’expliquais. Puis, de franchir 4 grandes étapes.
1ère étape : réfléchir et poser sa vision, en s’autorisant à rêver. Qu’est-ce qu’on a envie de vivre à terme de façon très large : Que fait-on ? Avec qui ? Dans quel environnement ? Au service de quoi ? etc.
2e étape : augmenter son estime de soi et la confiance en soi. Comment s’autoriser à vivre quelque chose qui nous fait vibrer si on pense qu’on ne le mérite pas ou qu’on ne peut l’atteindre ? Pour donner vie à cette vision, on doit devenir son/sa meilleur.e ami.e en reprenant conscience de sa valeur !
3e étape : faire face aux peurs et ramollir nos croyances limitantes. Outre la prise de conscience, cette étape passe par l’expérimentation et la sortie de zone de confort. Elle oblige à se confronter, à s’appuyer sur nos ressources ou à en découvrir de nouvelles.
4e étape : trouver l’équilibre. Nous avons tous besoin de trouver ce juste équilibre : entre ce que l’on donne aux autres ou à soi, au temps que l’on consacre à nos différentes sphères de vie… Ça s’appelle l’homéostasie et c’est une des lois fondamentales du vivant.
En appui de cette démarche, il est nécessaire de faire évoluer ses schémas de pensée, de se munir des clés mentales qui permettent de faire grandir sa vision du monde, d’élargir le champ des possibles et d’intégrer de nouveaux mécanismes soutenant pour porter son projet.
Quels conseils peux-tu donner à nos lecteurs pour travailler leurs croyances limitantes ?
Pour faire changer une croyance, il faut d’abord qu’elle entre dans notre champ de conscience. Il est donc d’abord nécessaire d’identifier ces différentes croyances qui nous limitent.
Ensuite, on peut se demander par quelle croyance on voudrait la remplacer. Une croyance qui nous permettrait d’avancer.
Par exemple : au lieu de « Je suis timide et je ne serai jamais capable de parler en public », on peut écrire « Même si je suis timide, j’ai toutes les ressources en moi pour parler en public ».
À partir de cette nouvelle croyance, on peut alors aller identifier tout ce qu’on a observé ou vécu, qui la soutient. Dans cet exemple, ça peut être toutes les occasions informelles où on s’est exprimé devant des personnes, les retours positifs qu’elles nous ont faits, les talents naturels qui sont les nôtres et qui peuvent nous aider (l’humour, le sourire, la conviction, l’envie…)…
On peut également travailler en modélisation : s’inspirer de personnes qui ont elles-mêmes dépassé cette croyance. Et reproduire leur cheminement pour y parvenir…
Une croyance limitante, c’est comme un mur qui bouche un passage secret. À chacun de décider si c’est confortable pour lui de la faire tomber…
CET ARTICLE EST UN EXTRAIT DE :
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