Cet article est un extrait de Passion d'Apprendre Magazine (vous pouvez le télécharger intégralement et gratuitement sur ce lien : https://passiondapprendre.com/Passion_d_Apprendre/m-Magazine-magazine )
Je suis mon meilleur investissement !
1) Comment le monde économique et social a changé en 2020 ?
Je dirais que le monde ne change pas mais qu’il évolue. C’est le sens de l’histoire. Pour la première fois nous sommes équipés technologiquement pour vivre cette évolution connectés au monde entier, ce qui rend la situation inédite. La pandémie a provoqué une prise de conscience par effet de contraste.
Jusqu’ici dans certains milieux on proposait des idées pour redonner sa place à l’humain : consommer autrement ; travailler autrement ; penser autrement ; … Ça restait théorique. La pandémie a provoqué la « réinitialisation du logiciel ». Nous avons été forcé d’opérer des changements radicaux qui n’auraient pas été envisageables aussi vite autrement. Le bilan est sans appel : changer certaines habitudes est toujours possible, souvent souhaitable et parfois même profitable.
C’est un grand pas : lorsque l’impossible devient possible c’est l’ensemble des cartes qui sont rebattues et on observe deux comportements : s’accrocher au passé et vivre mal cette sortie de zone de confort ou entrevoir de nouvelles opportunités et oser aller de l’avant. Le monde en ressort bousculé, plus que jamais conscient du fait que des choses doivent changer et surtout qu’elles le peuvent. La manière dont nous allons agir déterminera la suite et nous pouvons être acteurs de la sortie de crise.
2) Les emplois disparaissent. Comment être plus résilient dans ce contexte et assurer son avenir professionnel ?
J’aime nuancer les notions d’emploi et de travail. Dire que des emplois disparaissent revient à suivre la montée du chômage et la chute des offres d’emploi. Pourtant le travail lui, est bel et bien là, il y a toujours été et il y sera toujours ! Il existe de nombreuses occasions d’apporter de la valeur ajoutée dans la société et le développement des outils d’information et de formation accessibles au plus grand nombre quasi gratuitement via internet permet d’identifier des relais de croissance spectaculaires.
La période implique un passage de main sur le plan économique et social. En traversant les âges le pouvoir économique est passé du producteur, propriétaire des moyens de fabrication ; au distributeur, propriétaire des moyens de commercialisation pour enfin revenir au consommateur, propriétaire du pouvoir d’achat et capable d’influencer l’orientation des clients à travers les multiples outils de notation en ligne par exemple. Bref, même un simple consommateur peut devenir un influenceur puissant et être rémunéré pour ça, de manière éthique et utile, s’il s’y prend intelligemment. Mettre en relation, montrer un moyen, accompagner, … Autant de compétences « humaines » qui sont plus que jamais recherchées.
Autrement dit, ce qui ne change pas c’est que la société humaine est basée sur un principe de coopération et d’échange de services à valeur ajoutée en contre partie d’un paiement. Il est vital de comprendre ce principe pour prospérer en toutes circonstances. La bonne question à se poser c’est « comment je peux apporter de la valeur avec ce que j’ai ou ce que je sais faire ? »
Dans ce contexte, être résilient, c’est s’attacher à devenir ou rester un acteur économique « bankable » ou « employable ». Tant que vous avez quelque chose à apporter vous êtes dans la course. Et nous avons tous quelque chose à apporter. En revanche, il faudra désormais penser « travail » plutôt que « emploi ». Mieux encore penser « création de valeur » plutôt que « travail ». Il faudra prendre « le risque » d’être rémunéré en pourcentage de la valeur que l’on participe à créer et raisonner « méritocratie » plutôt qu’avantages acquis.
Ces dernières décennies ont crée de grandes structures organisées en hiérarchies où l’on a perdu le bon sens terrien de ce qui constituait le revenu d’un Groupe et les dépenses somptuaires ont explosées. L’heure est à la rationalisation, la transparence, l’optimisation. La nature est inspirante de ce point de vue. Dans la nature tout à une utilité. Nous devons chacun apprendre à évaluer et développer ce que nous avons à offrir, prendre la responsabilité de nous engager sur un résultat mesurable et maîtriser la manière d’être rémunéré pour notre travail en laissant le CDI aux vestiges du passé pour aller vers plus d’indépendance, de sécurité et finalement de liberté.
Je dirais que le monde ne change pas mais qu’il évolue. C’est le sens de l’histoire. Pour la première fois nous sommes équipés technologiquement pour vivre cette évolution connectés au monde entier, ce qui rend la situation inédite. La pandémie a provoqué une prise de conscience par effet de contraste.
Jusqu’ici dans certains milieux on proposait des idées pour redonner sa place à l’humain : consommer autrement ; travailler autrement ; penser autrement ; … Ça restait théorique. La pandémie a provoqué la « réinitialisation du logiciel ». Nous avons été forcé d’opérer des changements radicaux qui n’auraient pas été envisageables aussi vite autrement. Le bilan est sans appel : changer certaines habitudes est toujours possible, souvent souhaitable et parfois même profitable.
C’est un grand pas : lorsque l’impossible devient possible c’est l’ensemble des cartes qui sont rebattues et on observe deux comportements : s’accrocher au passé et vivre mal cette sortie de zone de confort ou entrevoir de nouvelles opportunités et oser aller de l’avant. Le monde en ressort bousculé, plus que jamais conscient du fait que des choses doivent changer et surtout qu’elles le peuvent. La manière dont nous allons agir déterminera la suite et nous pouvons être acteurs de la sortie de crise.
2) Les emplois disparaissent. Comment être plus résilient dans ce contexte et assurer son avenir professionnel ?
J’aime nuancer les notions d’emploi et de travail. Dire que des emplois disparaissent revient à suivre la montée du chômage et la chute des offres d’emploi. Pourtant le travail lui, est bel et bien là, il y a toujours été et il y sera toujours ! Il existe de nombreuses occasions d’apporter de la valeur ajoutée dans la société et le développement des outils d’information et de formation accessibles au plus grand nombre quasi gratuitement via internet permet d’identifier des relais de croissance spectaculaires.
La période implique un passage de main sur le plan économique et social. En traversant les âges le pouvoir économique est passé du producteur, propriétaire des moyens de fabrication ; au distributeur, propriétaire des moyens de commercialisation pour enfin revenir au consommateur, propriétaire du pouvoir d’achat et capable d’influencer l’orientation des clients à travers les multiples outils de notation en ligne par exemple. Bref, même un simple consommateur peut devenir un influenceur puissant et être rémunéré pour ça, de manière éthique et utile, s’il s’y prend intelligemment. Mettre en relation, montrer un moyen, accompagner, … Autant de compétences « humaines » qui sont plus que jamais recherchées.
Autrement dit, ce qui ne change pas c’est que la société humaine est basée sur un principe de coopération et d’échange de services à valeur ajoutée en contre partie d’un paiement. Il est vital de comprendre ce principe pour prospérer en toutes circonstances. La bonne question à se poser c’est « comment je peux apporter de la valeur avec ce que j’ai ou ce que je sais faire ? »
Dans ce contexte, être résilient, c’est s’attacher à devenir ou rester un acteur économique « bankable » ou « employable ». Tant que vous avez quelque chose à apporter vous êtes dans la course. Et nous avons tous quelque chose à apporter. En revanche, il faudra désormais penser « travail » plutôt que « emploi ». Mieux encore penser « création de valeur » plutôt que « travail ». Il faudra prendre « le risque » d’être rémunéré en pourcentage de la valeur que l’on participe à créer et raisonner « méritocratie » plutôt qu’avantages acquis.
Ces dernières décennies ont crée de grandes structures organisées en hiérarchies où l’on a perdu le bon sens terrien de ce qui constituait le revenu d’un Groupe et les dépenses somptuaires ont explosées. L’heure est à la rationalisation, la transparence, l’optimisation. La nature est inspirante de ce point de vue. Dans la nature tout à une utilité. Nous devons chacun apprendre à évaluer et développer ce que nous avons à offrir, prendre la responsabilité de nous engager sur un résultat mesurable et maîtriser la manière d’être rémunéré pour notre travail en laissant le CDI aux vestiges du passé pour aller vers plus d’indépendance, de sécurité et finalement de liberté.
3) Comment apprendre à mieux anticiper à et mieux s’adapter dans ce monde incertain ?
« Je suis mon meilleur investissement » … Investir en soi reste le passeport pour s’adapter en toutes circonstances. De nos jours, on peut trouver l’information partout. Il s’agit donc de développer son discernement dans le choix de nos sources d’information. Il est vital de s’appuyer sur des gens qui ont les résultats que l’on vise et qui peuvent le démontrer sur la durée pour pouvoir dupliquer les méthodes qui conduisent à ces résultats.
On dit que « le succès laisse de traces » et de nos jours, tout va si vite qu’il est stratégiquement risqué de s’engager seul sur le terrain de l’innovation. J’observe que lorsque les professionnels veulent opérer une transition de carrière et retrouver un horizon dégagé pour remplacer un avenir incertain, un premier réflexe consiste à vouloir créer quelque chose de nouveau, d’original, que personne n’a jamais réalisé … Et c’est souvent un facteur d’échec. Dans un monde incertain, il est plus sage de chercher à amplifier ce qui fonctionne déjà. L’avenir peut être incertain, votre capacité personnelle à réussir peut être incertaine mais le choix de votre orientation peut se faire en parfaite certitude si il est basé sur un modèle économique prévisible et éprouvé. Une clé dans ce contexte : « ne vous demandez pas comment, demandez-vous avec qui ? ». Une fois que vous aurez identifié les bons partenaires, apprenez à dupliquer ce qui marche avant de chercher à y mettre votre touche personnelle. Enfin, visez l’effet de levier, autrement dit la possibilité de rendre votre travail déployable auprès du plus large public. Si vous êtes en capacité de servir un nombre croissant de personnes, alors vous avez la garantie de sécuriser vos revenus. Surtout, ne cherchez plus à être payé « au temps passé » mais « en pourcentage de la valeur que vous participez à créer » ; c’est l’un des secrets de la prospérité.
4) Avez-vous un dernier conseil à partager pour les personnes qui sécuriser leur futur ?
Je suggèrerais de revenir à soi. La pandémie nous a ramené à l’essentiel et pour certains elle aura été leur déclic pour lâcher un mode de vie qui n’était plus « écologique » avec leurs valeurs profondes. Ça demande du recul, du courage et c’est aussi une formidable levier pour oser traverser le plafond de verre qui nous sépare d’une vie plus riche de sens. Créez votre environnement, rapprochez-vous de gens qui vont de l’avant, vous verrez l’enthousiasme et l’esprit d’initiative sont contagieux et croyez-moi, ce sont des virus qui eux, valent le coup !
« Je suis mon meilleur investissement » … Investir en soi reste le passeport pour s’adapter en toutes circonstances. De nos jours, on peut trouver l’information partout. Il s’agit donc de développer son discernement dans le choix de nos sources d’information. Il est vital de s’appuyer sur des gens qui ont les résultats que l’on vise et qui peuvent le démontrer sur la durée pour pouvoir dupliquer les méthodes qui conduisent à ces résultats.
On dit que « le succès laisse de traces » et de nos jours, tout va si vite qu’il est stratégiquement risqué de s’engager seul sur le terrain de l’innovation. J’observe que lorsque les professionnels veulent opérer une transition de carrière et retrouver un horizon dégagé pour remplacer un avenir incertain, un premier réflexe consiste à vouloir créer quelque chose de nouveau, d’original, que personne n’a jamais réalisé … Et c’est souvent un facteur d’échec. Dans un monde incertain, il est plus sage de chercher à amplifier ce qui fonctionne déjà. L’avenir peut être incertain, votre capacité personnelle à réussir peut être incertaine mais le choix de votre orientation peut se faire en parfaite certitude si il est basé sur un modèle économique prévisible et éprouvé. Une clé dans ce contexte : « ne vous demandez pas comment, demandez-vous avec qui ? ». Une fois que vous aurez identifié les bons partenaires, apprenez à dupliquer ce qui marche avant de chercher à y mettre votre touche personnelle. Enfin, visez l’effet de levier, autrement dit la possibilité de rendre votre travail déployable auprès du plus large public. Si vous êtes en capacité de servir un nombre croissant de personnes, alors vous avez la garantie de sécuriser vos revenus. Surtout, ne cherchez plus à être payé « au temps passé » mais « en pourcentage de la valeur que vous participez à créer » ; c’est l’un des secrets de la prospérité.
4) Avez-vous un dernier conseil à partager pour les personnes qui sécuriser leur futur ?
Je suggèrerais de revenir à soi. La pandémie nous a ramené à l’essentiel et pour certains elle aura été leur déclic pour lâcher un mode de vie qui n’était plus « écologique » avec leurs valeurs profondes. Ça demande du recul, du courage et c’est aussi une formidable levier pour oser traverser le plafond de verre qui nous sépare d’une vie plus riche de sens. Créez votre environnement, rapprochez-vous de gens qui vont de l’avant, vous verrez l’enthousiasme et l’esprit d’initiative sont contagieux et croyez-moi, ce sont des virus qui eux, valent le coup !
Dominique Saut,
Serial-entrepreneur multicasquette concentré sur une mission : aider les gens à diversifier leurs sources de revenus par l’investissement ou la création de partenariats indépendants. Fondateur du Groupe Satelis, il a formé plus de 500 conseillers financiers, crée un réseau de plus de 2000 professionnels indépendants
Serial-entrepreneur multicasquette concentré sur une mission : aider les gens à diversifier leurs sources de revenus par l’investissement ou la création de partenariats indépendants. Fondateur du Groupe Satelis, il a formé plus de 500 conseillers financiers, crée un réseau de plus de 2000 professionnels indépendants
" C’est en valorisant son réseau de confiance que l’on diversifie ses relais de croissance"