Conceptualisé en 1975 par le psychiatre américain Herbert Freudenberger, le burn-out est défini comme le syndrome d’épuisement professionnel. Même s’il continue de sévir dans notre société, il reste encore méconnu.
Face au burn-out, l’entrepreneuriat n’est pas épargné. Une étude réalisée en France par des chercheurs de l’organisme Amarok révèle qu’un dirigeant de petite ou moyenne entreprise sur cinq présente un signe de risque de burn-out.
Dans cet article, je vous propose de (re)découvrir ce syndrome en trois étapes pour mieux le comprendre et anticiper les situations à risques.
1) Appréhender les facteurs du burn-out pour expliciter l’état global de ses ressources.
La multiplicité des facteurs du burn-out révèle l’importance d’appréhender ce syndrome de façon globale.
Le burn-out s’explique aussi bien par les caractéristiques propres à l’individu que par les facteurs liés au travail et aux conditions de son exercice. Pour un entrepreneur, ces facteurs peuvent être liés à :
• son activité et à l’écosystème de son entreprise (facteurs organisationnels et structurels) : charge de travail intense, temps de travail conséquent, objectifs et délais manquant de clarté, relations difficiles avec des clients ou prestataires, sur-sollicitation…
• ses ressources intrinsèques (sa personnalité, son fonctionnement, son système de valeurs et de croyances) : tendance au perfectionnisme, difficulté à déléguer et/ou à prioriser les tâches, déficit d’estime de soi, difficulté à s’affirmer, besoin de reconnaissance, hyper-empathie, conflit de valeurs…
• la sphère personnelle, familiale et / ou sociale dans laquelle il évolue (facteurs contextuels) : manque de soutien, poids de la solitude et / ou de l’isolement, responsabilités familiales lourdes…
Ces facteurs peuvent dans la durée fragiliser l’entrepreneur au quotidien, son bien-être physique, psychologique et / ou social, et impacter le fonctionnement de son entreprise (si individuelle).
Le burn-out résulte finalement d’un déséquilibre important entre les exigences auxquelles la personne doit faire face pour accomplir son activité et assurer le fonctionnement optimal de son entreprise et les ressources dont elle a à disposition pour y répondre au mieux. L’érosion progressive de ses ressources par des états de stress chronique, répété, permanent, peut faire basculer la personne dans un burn-out.
Avant de passer à l’étape suivante, je vous propose de lister dans un tableau vos ressources et les exigences liées à votre activité (vous pouvez même visualiser l’ensemble sous la forme d’une balance).
L’idée : trouver un juste équilibre pour anticiper les situations à risques.
Dans cet article, je vous propose de (re)découvrir ce syndrome en trois étapes pour mieux le comprendre et anticiper les situations à risques.
1) Appréhender les facteurs du burn-out pour expliciter l’état global de ses ressources.
La multiplicité des facteurs du burn-out révèle l’importance d’appréhender ce syndrome de façon globale.
Le burn-out s’explique aussi bien par les caractéristiques propres à l’individu que par les facteurs liés au travail et aux conditions de son exercice. Pour un entrepreneur, ces facteurs peuvent être liés à :
• son activité et à l’écosystème de son entreprise (facteurs organisationnels et structurels) : charge de travail intense, temps de travail conséquent, objectifs et délais manquant de clarté, relations difficiles avec des clients ou prestataires, sur-sollicitation…
• ses ressources intrinsèques (sa personnalité, son fonctionnement, son système de valeurs et de croyances) : tendance au perfectionnisme, difficulté à déléguer et/ou à prioriser les tâches, déficit d’estime de soi, difficulté à s’affirmer, besoin de reconnaissance, hyper-empathie, conflit de valeurs…
• la sphère personnelle, familiale et / ou sociale dans laquelle il évolue (facteurs contextuels) : manque de soutien, poids de la solitude et / ou de l’isolement, responsabilités familiales lourdes…
Ces facteurs peuvent dans la durée fragiliser l’entrepreneur au quotidien, son bien-être physique, psychologique et / ou social, et impacter le fonctionnement de son entreprise (si individuelle).
Le burn-out résulte finalement d’un déséquilibre important entre les exigences auxquelles la personne doit faire face pour accomplir son activité et assurer le fonctionnement optimal de son entreprise et les ressources dont elle a à disposition pour y répondre au mieux. L’érosion progressive de ses ressources par des états de stress chronique, répété, permanent, peut faire basculer la personne dans un burn-out.
Avant de passer à l’étape suivante, je vous propose de lister dans un tableau vos ressources et les exigences liées à votre activité (vous pouvez même visualiser l’ensemble sous la forme d’une balance).
L’idée : trouver un juste équilibre pour anticiper les situations à risques.
Comprendre le processus de burn-out pour détecter les signaux d’alerte.
Le burn-out est un syndrome qui regroupe un ensemble de symptômes apparaissant progressivement chez une personne en réaction à des situations de stress chronique liées au travail. Ces symptômes sont nombreux, souvent insidieux. Il est ainsi important de porter une attention toute particulière aux signaux d’alerte en évitant le déni.
Voici une liste non exhaustive de symptômes du burn-out (attention, seul un professionnel de santé pourra vous aider à poser un bon diagnostic) :
• Emotionnels : anxiété, irritabilité, hypersensibilité, absence d’émotion…;
• Cognitifs : troubles de la mémoire, de l’attention, de la concentration…;
• Comportementaux : repli sur soi, isolement, agressivité, diminution de l’empathie, comportements addictifs…;
• Motivationnels : désengagement progressif, baisse de motivation, doutes sur ses propres compétences…;
• Physiques : troubles du sommeil, troubles musculo-squelettiques, crampes, céphalées, vertiges, troubles gastro-intestinaux….
Le burn-out néanmoins ne se réduit pas à des états symptomatiques.
C’est un processus qui se caractérise par trois dimensions distinctes, une érosion progressive qui se fait à trois niveaux :
• L’épuisement des ressources internes de l’individu, diminution de son énergie, de sa vitalité et de sa capacité à fonctionner…;
• La dépersonnalisation ou le cynisme : insensibilité au monde environnant, déshumanisation de la relation à l’autre…;
• Le sentiment de non-accomplissement : sentiment de ne pas parvenir à répondre correctement à ses attentes et celles de l'entourage, dépréciation de ses résultats, baisse de l’estime de soi…
Prendre du recul sur les situations d’épuisement vécues pour apprendre à s’écouter, se respecter.
Appréhender l’épuisement entrepreneurial, c’est s’intéresser de plus près à la façon dont l’entrepreneur accomplit son activité au quotidien. C’est prendre du recul sur les situations d’épuisement vécues, sur leurs causes et leurs effets à titre personnel mais aussi dans le fonctionnement de l’activité et de l’entreprise, pour en tirer des apprentissages sur son rapport à soi et sa relation aux autres.
C’est se positionner vis-à-vis de son bien-êtrepour agir en amont de l’épuisement en cultivant des temps de pause pour soi pour faciliter la récupération.
Si vous êtes épuisé(e) actuellement, ne culpabilisez pas. Vous n’êtes pas seul(e).
Finalement agir contre le burn-out, c’est apprendre à se ressourcer (en ayant identifié au préalable ses ressources et ses activités qui ressourcent), à se préserver en s’écoutant davantage (ses ressentis, émotions, intuitions) et en restant attentif à son entourage qui peut aussi être un véritable signe d’alerte.
Même si les personnes ayant eu un burn-out sont plus à même de reconnaître les signes après un travail approfondi sur elles-mêmes, leurs potentiels et leurs points de vigilance, elles doivent rester vigilantes.
Il ne faut pas hésiter à consulter un professionnel compétent pour éviter de retomber dans la spirale. Combattre un burn-out seul(e) est compliqué. Ce cheminement prend du temps, un temps de reconstruction souvent difficile à accepter – tout comme l’arrêt – mais ce temps est essentiel pour réécrire son histoire, ré-envisager sa trajectoire, refonder les bases d’un écosystème plus respectueux de soi et de ses états pour se reconnecter à son rythme de vie.
Le burn-out est un syndrome qui regroupe un ensemble de symptômes apparaissant progressivement chez une personne en réaction à des situations de stress chronique liées au travail. Ces symptômes sont nombreux, souvent insidieux. Il est ainsi important de porter une attention toute particulière aux signaux d’alerte en évitant le déni.
Voici une liste non exhaustive de symptômes du burn-out (attention, seul un professionnel de santé pourra vous aider à poser un bon diagnostic) :
• Emotionnels : anxiété, irritabilité, hypersensibilité, absence d’émotion…;
• Cognitifs : troubles de la mémoire, de l’attention, de la concentration…;
• Comportementaux : repli sur soi, isolement, agressivité, diminution de l’empathie, comportements addictifs…;
• Motivationnels : désengagement progressif, baisse de motivation, doutes sur ses propres compétences…;
• Physiques : troubles du sommeil, troubles musculo-squelettiques, crampes, céphalées, vertiges, troubles gastro-intestinaux….
Le burn-out néanmoins ne se réduit pas à des états symptomatiques.
C’est un processus qui se caractérise par trois dimensions distinctes, une érosion progressive qui se fait à trois niveaux :
• L’épuisement des ressources internes de l’individu, diminution de son énergie, de sa vitalité et de sa capacité à fonctionner…;
• La dépersonnalisation ou le cynisme : insensibilité au monde environnant, déshumanisation de la relation à l’autre…;
• Le sentiment de non-accomplissement : sentiment de ne pas parvenir à répondre correctement à ses attentes et celles de l'entourage, dépréciation de ses résultats, baisse de l’estime de soi…
Prendre du recul sur les situations d’épuisement vécues pour apprendre à s’écouter, se respecter.
Appréhender l’épuisement entrepreneurial, c’est s’intéresser de plus près à la façon dont l’entrepreneur accomplit son activité au quotidien. C’est prendre du recul sur les situations d’épuisement vécues, sur leurs causes et leurs effets à titre personnel mais aussi dans le fonctionnement de l’activité et de l’entreprise, pour en tirer des apprentissages sur son rapport à soi et sa relation aux autres.
C’est se positionner vis-à-vis de son bien-êtrepour agir en amont de l’épuisement en cultivant des temps de pause pour soi pour faciliter la récupération.
Si vous êtes épuisé(e) actuellement, ne culpabilisez pas. Vous n’êtes pas seul(e).
Finalement agir contre le burn-out, c’est apprendre à se ressourcer (en ayant identifié au préalable ses ressources et ses activités qui ressourcent), à se préserver en s’écoutant davantage (ses ressentis, émotions, intuitions) et en restant attentif à son entourage qui peut aussi être un véritable signe d’alerte.
Même si les personnes ayant eu un burn-out sont plus à même de reconnaître les signes après un travail approfondi sur elles-mêmes, leurs potentiels et leurs points de vigilance, elles doivent rester vigilantes.
Il ne faut pas hésiter à consulter un professionnel compétent pour éviter de retomber dans la spirale. Combattre un burn-out seul(e) est compliqué. Ce cheminement prend du temps, un temps de reconstruction souvent difficile à accepter – tout comme l’arrêt – mais ce temps est essentiel pour réécrire son histoire, ré-envisager sa trajectoire, refonder les bases d’un écosystème plus respectueux de soi et de ses états pour se reconnecter à son rythme de vie.
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